Je vous l’avais promis, (Notamment à Soumya Cassier – Les étoiles des Blibliothèques- ) voici mon retour de lecture sur Black romance…
La couverture, le titre m’avaient attiré, puis les avis m’avaient intriguée : dark, pas dark ? Il fallait que je me fasse mon propre avis.
Voici le résumé :
Quand elle se réveille, Briar se retrouve dans une pièce obscure, nue et ligotée. Quelques jours plus tôt, sa vie était encore parfaite, elle était même sur le point de se marier.
L’homme qui l’a enlevée, Lucas, est le diable incarné. Il en a la beauté, les yeux remplis de péchés, un sourire ténébreux… et attirant. Un diable d’une beauté si cruelle et dévastatrice que sa simple présence instille la peur.
Mais sous cette apparence terrifiante, se dissimule aussi un homme meurtri et hanté par un passé douloureux. Malgré elle, la jeune prisonnière commence à éprouver une troublante affection envers Lucas. Et peu à peu, se développe une passion contre nature. Une passion entre lumière et ténèbres…
De qui ça parle ?
Briar « Blackbird » (Traduisez, le merle) surnommée ainsi parce qu’elle chante (Il y a une bonne raison que je ne dévoilerai pas ), enlevée par « Le diable » Lucas, soumis à la pression de son infect mentor William, et aidé par un chauffeur / garde du corps dont j’ai trouvé qu’il faisait un peu benêt…
Mon avis :
Aaah ! Je vous entends déjà, crier à la publicité mensongère… regretter un « Début prometteur », qui annonçait de la « vraie dark », façon Anna Zaires ou CJ Roberts… « Oh ! Un enlèvement, un tourmenteur »…
Gosh ! Dois-je encore sortir le fouet pour vous rappeler que la DARK EROTICA ce n’est pas LA DARK. Ce serait un peu comme réduire le père noël à son bonnet, et retrouver une sainte Nuit un type flasque, pâle et bedonnant, en train de déposer des cadeaux au pied de votre sapin, vêtu de son seul couvre-chef. (Beurk).
Or, ce roman réunit bien les éléments de la dark romance, tel que le genre est répertorié aux États Unis, plus connaisseurs et diversifiés en la matière que nous ne le sommes et ce, depuis fort longtemps.
Un enlèvement, certes, qui fait penser à une dark erotica. Un contexte dont on s’éloigne assez vite, tout en restant dans un univers assez glauque, de polygamie sectaire organisée en un gang élitiste mafieux, qui s’adonne au trafic de drogue et d’êtres humains. Sympa non ?
Pas de viol (Mais des galops d’essai), et un couple autour duquel s’épanouit bientôt une romance qui, à compter du deuxième tiers du livre, tend davantage vers un romantic suspense fort bien mené. Mais n’oublions pas que le Romantic suspense est assimilé à la dark…
Alors pour faire une synthèse, que dirais-je ?
Qu’il s’agit d’une romance sombre (Une dark quoi…) Pas forcément interdite mais qui éclot de façon non conventionnelle dans un milieu difficile et illicite. Du suspense, de l’érotisme (agréablement maîtrisé) et une intrigue qu’on ne lâche pas jusqu’à la fin.
Et l’auteure ?
Mis à part un « Gros manche » dans une scène qui m’a fait beugler un « Ah ! Non » déçu comme si on venait de rater la transformation d’un essai décisif au Rugby, rien à redire. J’ai aimé la prose autant que le rythme. Rien de complexe à vous nouer les méninges, mais pas de quoi s’extasier sur une citation non plus. Sobre et efficace, quoi.
En bref :
Une dark qui s’apparente davantage au romantic suspense, soft et à la portée de toutes les lectures. Est-ce que c’était bien ? Absolument. Sans aller jusqu’au coup de cœur toutefois, je lui mettrais bien un bon 4,5 sur 5. Il paraît que c’est une série qui porte sur différents personnages, alors je me frotte les mains en attendant de voir la suite. J’ai lu le format
numérique et de satisfaction, je cours m’acheter le format broché. Irrattrapable que je suis…. Mais conquise
Vers le site de l’éditeur :
https://www.city-editions.com/EDEN/index.php?page=livre&ID_livres=838&ID_auteurs=440
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