Dark romance, Romans

Dark shadow – True red Irish stories

C’est bientôt la sortie de Dark Shadow, le 16 mai !

Il est donc temps pour moi de vous présenter ce roman !

Dark shadow est né d’une commande. Un ami éditeur (Yoann Dolomieu – Pandorica) qui lançait sa collection numérique en dark romance avait besoin de titres pour étoffer son catalogue. J’ai mis du temps avant de trouver l’inspiration. J’avais envie d’écrire autour d’un conflit, d’une guerre, une histoire qui parlerait de fraternité et de patriotisme. Mais je ne tenais pas ni mon guerrier ni ma guerrière.

Et puis, par un mercredi après-midi de mai, comme celui-ci, je me suis assise dans le fauteuil du petit salon de l’étage pour lire, les écouteurs vissés sur les oreilles.

Et là, je suis tombée sur un titre gaélique fort connu : Ann Innis Aigh (L’île heureuse), écrite par Angus MacLellan. Et là, l’émotion est venue. L’émotion d’abord, brute, sans visage ni parole. Des retrouvailles, de la passion et de la souffrance : voilà ce qui m’est venu au cœur. Alors très vite, j’ai posé les premiers mots du premier chapitre de Dark shadow… Sean et Jenny étaient nés. Comme une partie de mon cœur est resté en Irlande (À tous les sens du terme), c’est là bas, tout naturellement, que je suis partie.

Qui dit Irlande, dit lutte, indépendance, héroïsme, mais aussi clans et affrontements. Très vite, l’idée de deux personnages de camps opposés m’est venue. Une sorte de Roméo et Juliette Irlandais contemporains en somme. Alors j’ai enchaîné les titres, avec la boule au ventre et la gorge nouée :

— Down By The Sally Gardens – The Rankin Family

— The Cranberries – Zombie

— Paddy and the rats – Pilgrim on the road

— Moriarty – Private Lily

Les mots se sont déversés, les chapitres se sont enchaînés, l’écriture était rapide, fluide et facile. J’ai regardé des séries, lu des articles, des essais, regardé des heures et des heures de reportages.

J’ai bouclé la rédaction en août, elle aura duré quatre mois, pendant lesquels j’ai beaucoup écrit la nuit, très peu dormi. À ce jour, Dark shadow est mon seul roman nocturne ! En fait, cette histoire n’est pas un roman : c’est un cri.

Il est sorti en octobre, sous forme d’épisodes avec pour nom « Red stories » qui est en fait le titre que je donnais à la saga, pensant écrire l’histoire de la fratrie des Flannighan : Jennifer, Kieran et Patrick. En décembre, la demande d’une version intégrale et d’un format broché s’est faite de plus en plus forte de la part des lectrices. Comme Pandorica ne disposait pas des droits, mais juste d’un mandat de publication, je me suis décidée à les céder.

J’ai contacté trois grandes maisons d’édition. Une ne m’a pas répondu. Les deux autres ont accueilli le manuscrit avec enthousiasme. City fut la première des deux à me faire une proposition que j’ai acceptée aussitôt.

Et Red stories est devenu Dark shadow.

Nouvelle couverture, nouveau titre, nouveau départ.

Le 16 mai, il n’appartiendra qu’à vous d’écrire la suite…

via Mes romans